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Jurassiens à Naples !
15 mars 2013

Voyage en Nouvelle-Zélande

Jour 1 :

            L’avion vient d’atterrir, ça y est, j’y suis, je suis à Wellington. La Nouvelle-Zélande, c’est ici que je vais finir ma vie. Je suis pressé de découvrir ce pays qui est désormais le mien. Assis dans un petit café de l’aéroport, je regarde par la fenêtre. Il fait très beau aujourd’hui. Cela me change de la France que j’ai quittée sous la pluie.

            Bien qu’il fasse beau aujourd’hui, je décide de rester à l’hôtel pour me reposer après toutes ces heures passées dans l’avion.

            Il est huit heures et il n’y a pas beaucoup de monde dans le café. Je me suis installé sur une petite banquette bien confortable, mais d’un bleu assez hideux. De ma place, je peux apercevoir la fameuse statue de Golum, du Seigneur des Anneaux. Je la trouve vraiment impressionnante vue de près mais aussi très insolite. Au dessus du comptoir se trouvent un maillot des All Blacks et une télévision qui retransmet les informations du matin. La serveuse, qui est très jolie, m’apporte enfin mon ca fé. Elle me propose le petit-déjeuner à l’anglaise avec saucisses, œufs, etc, mais je n’en ai pas très envie. Je me contente donc d’un café. Tout en me le tendant, elle m’offre un magnifique sourire. Décidément, ce voyage commence bien.

            Après cette petite pause, je décide de prendre un taxi pour rejoindre l’hôtel que j’ai réservé. Pendant mon trajet, je repense à la France et à ce jour où j’ai appris que j’allais bientôt mourir à cause d’une maladie incurable. Ce jour qui m’a poussé à partir comme ça, sur un coup de tête. Je ne regrette rien, je n’aurais pas supporté de mourir seul, en France, sans avoir connu la culture maorie qui m’a toujours fasciné.

            Après quelques minutes dans le taxi, j’arrive enfin à l’hôtel, le Mercure Wellington. C’est un hôtel trois étoiles situé à quinze minutes de la place Courtenay qui, paraît-il, est plutôt animée la nuit. J’entre dans le hall de l’hôtel qui est très chaleureux et me dirige vers l’accueil où se trouve une hôtesse. Elle est très gentille et me donne immédiatement les clés de ma chambre. Elle m’explique aussi avec sympathie les avantages de l’hôtel. Il possède une piscine, un sauna, et un restaurant – je pourrai donc me relaxer un peu.

            Je décide tout d’abord d’aller directement dans ma chambre. Elle est très jolie. En regardant par la fenêtre, je peux admirer une magnifique vue sur le port de Wellington. C’est vraiment très beau, de voir les bateaux qui se reflètent de cette façon dans la mer limpide et scintillante. Je décide de me doucher, et de me reposer un moment. Je suis fatigué à cause du décalage horaire et du changement brutal de température, puisqu’en moins d’une journée je suis passé de l’hiver à l’été. Je m’endors en rêvant de toutes les choses que j’aurai l’occasion de faire.

            Le bruit d’une voiture me tire de ma sieste. Je n’aurais pas refusé quelques minutes de sommeil en plus, mais je ne veux pas gâcher ma journée en restant à l’hôtel. Je ne suis à Wellington que deux jours, et cette journée est déjà bien entamée. Je m’habille rapidement, et je sors. À cette heure avancée de l’après-midi, les rues sont bondées de touristes et de Wellingtoniens qui rentrent chez eux après une longue journée de travail. Je me laisse porter par le flux des marcheurs.

Je me retrouve finalement dans une rue à sens-unique nommée Lambton Quay. Un couple de personnes âgées se balade tout en prenant des photos à une dizaine de mètres de moi, tandis qu'un jeune homme à vélo me double, visiblement très pressé. Contrairement à lui, je prends le temps d'humer l'air marin, de jeter des coups d’œil aux vitrines des magasins, mais aussi d'admirer l'architecture des bâtiments. Sur ma droite se trouve en effet une très grande banque à la façade blanche, magnifiquement sculptée. Cela change des centaines de bâtisses totalement identiques que j'ai eues l'occasion de voir durant ma balade en ville.

Alors que je continue de flâner, je sens que l'océan était proche, mais toutefois je ne l'aperçois pas. Ce n'est que quelques secondes plus tard que je remarque de curieuses plaques, légèrement en retrait du mur. Lorsque je me met à lire l'une d'elles, je suis un instant perturbé par la langue anglaise, que je n'ai que très peu pratiquée depuis mon arrivée à Wellington. Je réussis toutefois à comprendre que deux mémorables séismes ont frappé la ville ; le premier en 1848, et le second, d'une amplitude très élevée, en 1855. Un second panneau complète en indiquant que des failles sont visibles dans le centre-ville et aux environs, et que depuis ces deux événements marquants, la région connait une activité sismique élevée. Il est aussi écrit que les habitants sont dérangés chaque année par quelques minimes secousses. Enfin, grâce au dernier écriteau, je découvre que si je m'étais baladé ici en 1840, je me serais retrouvé les pieds dans l'eau car, bien que la rue se trouve actuellement à une centaine de mètres du port, c'était là que l'on pouvait apercevoir autrefois le front de mer. Je décide alors de continuer ma balade jusqu'à la rive, afin de me rendre compte par moi-même de l'importance du mouvement de terrain qui a eu lieu ici il y a plus de cent cinquante ans. Le soleil ne va pas tarder à bientôt se coucher, si bien que je pourrais sans aucun doute admirer sa descente assis sur la plage.

Après une ou deux minutes de marche, je peux enfin retirer mes chaussures et je me retrouve pieds nus sur le sable encore chaud malgré l'heure tardive. L'horizon prend peu à peu une teinte orangée et l’on peut apercevoir la boule éclatante du soleil se refléter en une ligne étirée sur la surface de l'eau. À quelques détails près – comme l'absence de palmiers, par exemple – on aurait quasiment cru l'une de ces photographies de cartes postales que les boutiques de souvenirs vendent. Les vagues viennent se briser lentement sur le littoral, laissant derrière elles une fine trace d'écume qui n'a pas le temps de s'estomper avant d'être recouverte à nouveau. Malgré la présence de nombreuses personnes autour de moi, lorsque je me concentre pour supprimer tout bruit parasite, j'arrive finalement à n'entendre que le cri des mouettes et le doux son du roulement de l'océan. Je ne peux tout simplement pas me rappeler d'un instant de ma vie où j'ai été aussi calmé et reposé que maintenant.

Jour 3 :

        Aujourd’hui je décide de quitter Wellington et de me rendre sur l’île Sud appelé aussi île de Jade. Ce matin je me suis levé tôt et de bonne humeur. C’est donc avec le sourire que je me rends au port de Wellington vers 9h00.

       

        Une fois là-bas je suis émerveillé par l’éclat du soleil matinal sur l’eau claire du port. J’aime beaucoup regarder les bateaux se balancer au rythme de la houle. Je trouve cela très amusant de regarder les majestueux bateaux de pêche côtoyer les petits bateaux de plaisance. Je me balade quelques minutes sur le ponton avant d’embarquer sur un petit bateau qui fait la traversée de Wellington à Picton sans demander trop d’argent en échange. Nous ne sommes pas beaucoup sur le bateau. Ce dernier démarre vers 9h30 et à ce moment là je me dis que mon voyage commence vraiment.

 

Après 30 minutes de navigation je commence à apercevoir les Monts Kaikoura se dessiner à l’horizon. Plus je me rapproche de la côte et plus je suis impatient d’arriver. Les montagnes sont vraiment majestueuses avec le soleil qui les habille de son éclat. Leurs sommets sont encore enneigés et je ne saurais dire où s’arrêtent les montagnes et où commence le ciel. Une vague lumière les inonde et le spectacle est plus que magique.

 

          Quand le bateau entre enfin dans le port de Picton je suis pressé de découvrir le reste de cette île. Le peu que j’ai vu depuis le bateau m’a déjà éblouit. Touts ces paysages, ce mélange de montagnes et de mer, le tout baigné dans le soleil c’est une vision de rêve.

             

         Je descends du bateau et commence à marcher, mon sac sur les épaules, en direction de Nelson, une petite ville un peu plus à l’ouest. De Picton à Nelson il y a un peu plus d’une soixantaine de kilomètres. Je décide de commencer la route à pied et de finir en stop. Je quitte Picton en prenant une petite route de campagne et je rejoins un chemin de randonnée car la région en compte énormément. J’aime beaucoup. Les paysages sont comme d’habitude éblouissants. Au loin j’aperçois toujours la mer et ses reflets. La nature est vraiment très verte en cette saison. Je décide de prendre quelque photo pour illustré mon journal.

 

             Après une dizaine de kilomètres sous une chaleur écrasante la fatigue me rattrape et je décide de rejoindre la nationale pour commencer le stop. Le paysage est nettement moins beau. Au bout d’une trentaine de minutes un jeune homme me prend finalement. Il s’appelle Tyler. Par chance il se rend lui aussi à Nelson. Je vais donc finir la route avec lui. Je remarque sur le bord de son pare-brise un autocollant des All Blacks. Je lui demande donc s’il est fan de l’équipe. Il me répond avec enthousiasme que c’est la meilleure équipe du monde. Durant tout le trajet il m’a dit tout ce qu’il y avait à savoir sur eux. Il m’explique tout d’abord que le premier match de rugby joué un Nouvelle-Zélande se déroula le 12 septembre 1870 et qu’il opposait Wellington et Nelson. L’histoire du nom de l’équipe a plusieurs versions. Pour certains la première fois que l’équipe s’est fait appelé All Blacks ce serait en 1905.

Mais ce nom apparu dans un journal britannique serait au départ dû à une erreur d’imprimerie. Cette histoire n’est surement qu’une légende. Pour d’autres l’équipe porte cette tenue et ce nom pour porter le deuil de leurs adversaires et c’est bien évidemment cette version que Tyler préfère. Il m’explique aussi que le haka le plus souvent utilisé par les All Blacks et le Ka Mate. Ils ont  aussi utilisé la Kapa O Pango ou encore le Timatanga. Le haka sert a motiver l’équipe et impressionner l’adversaire

 

Après une heure de trajet très instructive mon chauffeur me dépose dans le centre ville je le remercie chaleureusement et lui dit au revoir.

 

 Jour 5

 

J’ai quitté la ville de Nelson depuis plus de deux heures et demie, et mes jambes commencent à se faire lourdes. La route que j’ai empruntée pour me rendre à Westport n’est pas une des plus fréquentées du pays, si bien que mes chances de me faire prendre en stop sont minces. Je décide de m’asseoir un instant à l’ombre sous un arbre. C’est alors que je vois arriver sur la route caillouteuse un troupeau de moutons, sui vi d’un berger et de son chien. Il n’y a pas beaucoup de bêtes et malgré la boue couvrant par endroits le chemin, leur laine reste incroyablement blanche.    Leur carrure m’impressionne. Il me semble que les moutons que j’ai vus en France sont plus petits que ceux-ci.

 

Lorsque le berger arrive à ma hauteur, fermant ainsi la marche, je me lève, récupère mon sac et me dirige vers lui. Il me salue d’un simple hochement de tête. J’essaie alors de lui poser des questions sur son troupeau, mais il n’est pas très bavard et je ne peux dégoter que très peu d’informations. Il me parle toutefois de sa bergerie, qu’il a héritée de son père, mort il y a dix-sept ans, et qui se trouve à une douzaine de kilomètres de l’endroit où nous nous situons. Je lui propose que nous fassions le trajet ensemble puisque cela ne me détourne pas de mon itinéraire. Nous continuons donc notre chemin sans parler, bercés par le tintement régulier des clochettes accrochées aux cous des moutons.

 

Arrivée à Westport, fin d’après-midi.

Je ne pensais pas pouvoir dormir à Westport cette nuit, mais j’ai eu la chance d’être pris en stop seulement quelques minutes après avoir quitté le berger. Le conducteur était un Westportien qui s’était rendu à Nelson pour des raisons professionnelles. De Richmond aux environ du Mont Owen, nos discussions  n’étaient pas très originales. Je lui ai ensuite demandé les activités que l’on pouvait pratiquer aux alentours de la ville. Il avait l’air ravi de pouvoir me renseigner sur les meilleurs lieux pour pêcher, gouter des huîtres, faire des tours d’hélicoptère ou encore les meilleurs circuits de rafting. Je ne m’attendais pas à ce la ville regorge d’autant d’opportunités. Dommage qu’elle ne soit qu’une ville-étape dans ma découverte de la Nouvelle-Zélande.          

  

Jour 18

 

Sur une route,  près du lac wanaka, je rencontre enfin un de ces fameux maoris. Il se prénomme Hauata, en route je lui raconte mes aventures, mes périples, ma maladie incurable.

Il semble touché par mon histoire comme si il me connaissait depuis des années. Il est habillé d’un sweat à capuche accompagné d’un simple short blanc et de tongues bleues, en somme modernement. Autour de son cou un collier avec à l’extrémité une dent de requin, probablement. Hauata porte les légendaires tatouages sur presque l’intégralité de son visage.

Après seulement quelques minutes passées à parler avec lui, il me semble vraiment sympathique et très sociable. Je lui demande si je peux immortaliser se moment en le  dessinant.

 

 

Jour 19

 

            Après toute la nuit passée dans la voiture nous arrivons enfin de cette route interminable. En descendant de la jeep grise de poussière, j’aperçois sur l’eau trouble et infestée de poissons un « Kopapa ». Selon mes connaissances c’est un canoë Maori qui permet de traverser le lac Wanaka sans se mouiller. La coque usée par le temps garde malgré tout ses couleurs vives d’origine. Chaque partie du canoë est entièrement construite à l’aide d’éléments naturels comme les arbres ou les roseaux.

 

Quelques minutes d’attente et j’arrive au petit port de son village wakawarewa. J’étais à de ux doigts de passer par-dessus bord, j’observe ce peuple autochtone en mouvement, à moitié nu pour certains d’entre eux contrairement à Hauata. Le corps et le visage des hommes et à moitié recouvert d’incroyables œuvres appelés « Ta Moko ». Les femmes n’en possèdent elles qu’au niveau de la bouche  et derrière la nuque.

Le village lui, n’est pas rentré dans la modernité du temps, toutes les maisons sont construites

de la même façon, les murs sont en bois d’un arbre dont je ne connais pas le nom mais qui pousse certainement dans la forêt voisine. Les toits sont triangulaires protégés de paille bien épaisse.

 

            Hauata m’accueille chaleureusement chez lui où l’attendent sa femme et ses deux enfants. La décoration est comme restée figée dans le temps où son arrière grand-père occupait cette demeure. Les deux enfants jouent au coin de la pièce en attendant le dîner, sa femme Aeata, cuisine dans un « Hangrès » (four de terre), du « Kumara » (sorte de pomme de terre) accompagné de poissons frais. Il n’y a aucunes boissons alcoolisées depuis des décennies.

Je me repose enfin, ce n’est pas le confort de la première nuit mais c’est largement suffisant après cette longue et dure journée. Je sens la maladie me rattraper de jour en jour, je m’endors avec beaucoup de difficulté.

 

                                                                                                          Jour 23

 

 

Voila 3 jours que nous étions partis du village et nous étions enfin rentrés. Je n’ai rien écrit de ces trois jours car j’avais oublié mon carnet dans la case qui me servait de gite. J’ai une chose à retenir de cette randonnée, je vais l’énoncer.

 Il faisait nuit. Les balancements des arbres allaient au rythme du vent.  Mon guide, Hauata,  avait l’air perplexe et j’avais senti dans son regard et son comportement un mauvais présage. Alors qu’il était quelques mètres devant moi tel un éclaireur, il s’est arrêté et m’a fait signe de ne plus bouger. Sans même réfléchir j’ai suivi ses indications.

  

   Il n’y avait plus un bruit. Bien qu’ayant les pieds engourdis et un mal de dos atroce à cause de mon sac j’ai attendu une explication de ce silence. Un silence si froid qu’il pourrait vous faire frissonner de peur. Le guide montrait du doigt un arbuste. Juste devant, j’ai aperçu un animal ressemblant à une poule qui était tapi dans l’ombre. Plus le temps passait, plus je m’étais adapté a l’obscurité et j’avais pu distinguer la silhouette de cet animal. Un corps rond et assez gros tenant sur deux pattes très fines, une petite tête prolongée d’un long bec. Autant dire que depuis où j’étais, cet animal paraissait peu majestueux pour ne pas dire hideux.

Puis le guide s’est retourné vers moi et m’a lancé « kivi-kivi ! ». Ne sachant traduire cette phrase j’ai ouvert  mon livre sur la faune et la flore de Nouvelle-Zélande et passais les pages les unes après les autres. Quand je suis enfin tombé sur la page décrivant l’oiseau nommé par le maori, mes yeux s’écarquillèrent tels les yeux d’un lémurien. Je me trouvais devant l’emblème de la Nouvelle-Zélande. Et oui « kivi-kivi » veut en effet dire Kiwi.

D’après le livre, le kiwi est un oiseau qui ressemble un peu à une poule avec un grand bec. Il est incapable de voler à cause de ses ailes ridiculement petites. Il est très timide et sort donc la nuit par peur de se retrouver face à face a un autre animal pendant la journée. Il a un odorat très développé mais une vue qui laisse à désirer.

J’ai fait un petit croquis de l’animal. J’ai ensuite senti le vent changer de sens et notre odeur est parvenue jusqu'à lui. Et avant même de pouvoir m’approcher un peu plus, il s’est enfuit. Heureusement j’ai eu le temps de garder une trace personnelle de ce qu’est un kiwi.

 

Jour 27

 

Cela fait déjà trois jours que je me trouve au lac Wakatipu, c’est magnifique, je ne suis pas déçu, mais aujourd’hui je ne me sens pas bien. C’est la première fois depuis que j’ai quitté la France que je me sens aussi mal. J’en avais même oublié ma maladie. Je trouve quand même la force d’écrire un peu aujourd’hui car qui sait si je pourrais encore écrire demain. Hauata est à mes petits soins et je lui en suis reconnaissant même si je déteste l’idée d’être un assisté.

 

  

 

Jour 29

 

Hier était encore pire qu’avant-hier. Je n’ai pas eu la force d’écrire. J’ai dormi et vomi. Je suis de plus en plus fatigué. Je sais que mon voyage va prendre fin très bientôt, ce n’est qu’une question de jours. Hauata est toujours à mes côtés et je m’attache vraiment à lui. Il est devenu un très bon ami.

 Simon, Clémence, Julie et Camille

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Commentaires
Jurassiens à Naples !
  • Buon Giorno ! Vous êtes ici sur le blog de voyage des 2ndes 2 du Pré Saint Sauveur de Saint Claude, Jura. Vous aurez la chance de pouvoir lire nos récits tout au long de notre voyage en Italie et donc de voyager un peu vous aussi. Bon voyage !
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